Une fourragère ?... C’est quoi ? Comment est elle attribuée ? A qui ?
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4 citations à l’ordre de l’armée et 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère jaune
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
En 1915, à l'ordre de
« Le 52e R.I.,
le 25 septembre, sous les ordres de son chef, le lieutenant-colonel
POUSSEL, a
donné l'assaut, drapeau déployé, tambours battant, a gagné d'un seul
élan près
de
Signé : PÉTAIN.
En 1917, à l'ordre de
« Le 52e R.I., sous les ordres du lieutenant-colonel PICARD, a enlevé avec un entrain admirable, le 23 octobre 1917, des positions très fortement organisées devant le Moulin de Laffaux. A repris le mouvement en avant, le 25 octobre, bouleversant les arrière-gardes ennemies, s'emparant de Pinon et d'un important matériel de guerre, et continuant la progression dans la forêt de Pinon; sans désemparer, malgré le bombardement, les difficultés de la marche dans un terrain marécageux et une vraie tempête de vent et de pluie. A capturé 13 canons et plus de 800 prisonniers.»
Par ordre général no
« Le général commandant en chef décide que le 52e R.l., qui a obtenu deux citations à
l'ordre de l'armée pour sa brillante conduite devant l'ennemi, aura
droit au
port de la fourragère aux couleurs du ruban de
Signé : PÉTAIN
En 1918, à l'ordre du corps d'armée : ,
« Le 2e bataillon du 52e R.I., chargé, pendant la bataille de Champagne (juillet 1918), de tenir coûte que coûte un secteur de la position de résistance, a, sous le commandement du chef de bataillon VAYRE, rempli toute sa mission avec une remarquable ténacité, conservant intacte, sous un bombardement intense, la ligne fixée par le commandement et infligeant des pertes sévères aux attaques répétées de l'ennemi.»
Ordre général n° 71.
« Le général commandant le 14e corps cite à l'ordre du corps d'armée la 3e section de la 12e compagnie du 52e R.I. :
« Sous les ordres de l'adjudant FAURE qui a donné à ses hommes l'exemple du plus beau calme, est restée; pendant cinq jours et cinq nuits sous un feu violent de bombes de gros calibre et a montré bien qu'ayant; perdu la moitié de son effectif, une ténacité et une énergie admirables. »
« Le 4 juillet 1915 »
Signé : BARET
En 1918, à l'ordre de la division.
« Le 1er bataillon du 52e R.I., le 27 juillet, sous les ordres du commandant KLEIN, a enlevé rapidement et, brillamment les objectifs qui lui étaient assignés. A fait de nombreux prisonniers et capturé plusieurs mitrailleuses. Malgré sa situation critique, soumis à d'incessantes et furieuses contre-attaques, ayant perdu une grande partie de ses gradés et de ses hommes, s'est maintenu sur les positions conquises, pendant plus de deux jours, avec une remarquable énergie.»
Signé ROUX
« Le 2e bataillon du 52e R.I., pendant la période du 6 au 14 juillet, sous les ordres du commandant VAYRE, a organisé la défense de la partie de la ligne qui lui était confiée. Le 15 juillet, a brillamment et victorieusement résisté à la ruée allemande. Les 27 et 28 juillet, a appuyé efficacement les bataillons d'attaque. Monté en ligne dans la nuit du 28 au 29 juillet, a brisé plusieurs contre-attaques, faisant subir à l'ennemi des pertes énormes.»
Signé ROUX
« Le 3e bataillon du 52e R.I., le 27 juillet 1918, sous les ordres du commandant SABATIER, a enlevé brillamment les objectifs qui lui étaient assignés, faisant plus de 100 prisonniers et capturant du matériel. A résisté victorieusement à de furieuses contre-attaques.
Obligé de se replier sous la pression ennemie, dans la soirée du 27 juillet, a réoccupé intégralement ses positions dans la matinée du 28 et s'y est maintenu, résistant vaillamment à la pression continuelle de l'ennemi. »
Signé ROUX
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
3 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, 1 à la division ; fourragère verte
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Ordre n° 573 de
« Le 15 décembre,
sous l’impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel Vignal, à
marché
à l’attaque des positions allemandes qu’il a trouvé, sur plusieurs
points,
encore fortement organisées. Après un violent corps à corps, grâce au
courage
et à l’énergie de tous les combattants, a réussi à briser la résistance
ennemie,
s’est emparé des objectifs qui lui étaient assignés, prenant 4
mitrailleuses, 3
minenwerfer et faisant plus de 480 prisonniers, dont plusieurs officiers
»
Attaque de
Ordre n° 900 de
« Sous la tenace
et énergique impulsion du lieutenant-colonel Vignal, chef de corps de la
plus
haute valeur morale, le 55e régiment
d’infanterie s’est montré un
régiment de tout premier ordre, magnifique de bravoure, de tenacité et
d’allant. Après avoir conquis, le 20 août 1917 une première position, a,
le
lendemain enlevé pied à pied et sans arrêt le village de Samogneux et
plusieurs
lignes de tranchées solidement organisées, malgré de nombreuses
mitrailleuses
et des réseaux de fils de fer presque intacts. A fait plus de 300
prisonniers
et un important butin dont 11 mitrailleuses. »
Samogneux, Verdun, août 1917
Le 23 septembre
1917, les trois régiments de la 126e D.I. ainsi que les
éléments du
génie et de l’artillerie sont rassemblés prés des bois de Jessains et
passés en
revue par le général commandant en chef.
Au cours de la cérémonie, le général Pétain accroche au drapeau du 55 régiment d’infanterie et remet au lieutenant-colonel Vignal la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.
Ordre n° 137 de
« Magnifique
régiment que son moral élevé, son élan et son ardeur combative rendent à
chaque
engagement supérieur à lui-même. A, dans la journée du 9 août 1918, sous
le
commandement successif du lieutenant-colonel Vignal, commandant le
régiment, du
commandant Félici, adjoint au chef de corps, tous deux blessés à la
tête, et du
commandant Guiol, commandant le bataillon, prenant le commandement du
régiment
en plein combat, grâce à la vigoureuse impulsion de ses cadres, malgré
les
lourdes pertes et la disparition de presque tous ses chefs de bataillon
et
commandants de compagnie tombés pendant le combat, bousculé et poursuivi
l’ennemi pendant
Placé en réserve
immédiate et maintenu dans la zone de bataille, s’est encore trouvé
capable,
sans avoir été reconstitué et sans avoir joui de presque aucun repos,
d’un
nouvel effort soutenu et prolongé du 22 au 31 août, coopérant à la prise
d’un
village puissamment fortifié, réalisant à chaque engagement une nouvelle
avance
qui facilitait la progression des unités voisines, et prenant pied
finalement,
sur un front de prés d’un kilomètre, dans une importante ligne de
défense que
l’ennemi défendait avec acharnement. A capturé pendant cette période
environ
580 prisonniers, dont plusieurs officiers, 44 mitrailleuses, 2 canons, 2
minenwerfer et un matériel considérable »
Prise d’Arvillers, Somme
Ordre n° 171 de la
1re armée, du 15 novembre
1918.
« Régiment
d’élite, sous la direction intelligente et le commandement énergique du
lieutenant-colonel Vignal, chef de corps admirable de conscience et
d’abnégation, vient de donner de nouvelles preuves des plus belles
qualités
d’endurance, de mépris du danger, et d’ardeur offensive par lesquelles
il a
réussi à prendre sur l’ennemi un ascendant qui s’affirme à chaque
rencontre. A,
pendant onze jours de durs et incessants combats, du 8 au 18 octobre
1918,
refoulé l’ennemi sur une distance d’environ
A capturé pendant cette période prés de 750 prisonniers, 3 canons, 7 minenwerfer, 77 mitrailleuses et une grande quantité d’armes, de munitions et de matériel de toute nature. »
2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Ordre de la 10e Armée, n° 344 du 12 :10 1918 :
« Le 56e Régiment d’infanterie.
Régiment d’élite qui a toujours fait preuve depuis le début de la campagne de ténacité dans la défensive et d’élan dans l’attaque. Sous l’énergique impulsion du lieutenant-colonel Greiner a, au cours des opérations du 18 au 22 août 1918 pris part à deux attaques, a atteint tous ses objectifs en faisant des centaines de prisonniers, et capturant 33 canons dont 27 lourds, de nombreuses mitrailleuses et un matériel considérable. »
Bois de
Le Maréchal de France, commandant en chef les
armées de
l’Est cite à l’Ordre de l’Armée :
« Le 56e Régiment d’infanterie.
« Régiment d’élite qui, en août 1916, sous Verdun, a fait preuve des plus belles vertus militaires dans l’attaque, comme dans la défense. Tandis qu’une partie du Régiment enlevait avec un élan admirable, les 2 et 3 août, la station de Fleury et les ouvrages au sud-ouest de Fleury, faisant plus de 600 prisonniers, l’autre partie, chargée d’arrêter l’ennemi qui s’avançait sur le Fort de Souville, le forçait le 3 août à stopper, faisait face le 5 août à une nouvelle et puissante offensive et maintenait intact, grâce à des contre-attaques vigoureuses et répétées, le terrain confié à sa garde. Après s’être particulièrement distingué dans l’offensive du 18 août au 3 septembre 1918, dans le Soissonnais, a repris la lutte du 9 au 20 octobre 1918, entre Saint-Quentin et Guise, réussissant le 18 octobre, par sa ténacité, à s’emparer du village d’Aisonville, malgré la résistance désespérée de l’ennemi.
A fait 135 prisonniers, pris 3 canons, 7 mortiers et un matériel considérable. »
Le Général commandant l’Armée cite à l’Ordre de l’Armée, à la date du 10 mai 1915 :
« Le 3e bataillon du 56e Régiment d’infanterie a attaqué et enlevé avec la plus brillante ardeur 3 lignes de tranchées allemandes et s’y est maintenu malgré des bombardements intenses et des contre-attaques renouvelées de jour et de nuit. »
Bois d’Ailly, avril 1915
Ordre de la 10e Armée, n° 342 du 2 octobre 1918 :
Le Général Mangin, commandant la 10e Armée cite à l’Ordre de l’Armée :
« Le 2e bataillon du 56 R.I., sous les ordres du capitaine Pillegand, commandant provisoirement le bataillon, a conquis le 3 juillet 1918, dans un superbe élan et à la suite d’une âpre lutte à la grenade une ferme fortement organisée. A fait 40 prisonniers et pris de nombreuses mitrailleuses et engins de tranchée. »
« Le
3e bataillon du 56e R.I., sous les ordres du capitaine
Clave,
commandant provisoirement le bataillon, s’est porté le 3 juillet à
l’assaut des
lignes ennemies avec une ardeur admirable. A vaincu de haute lutte les
résistances opiniâtres qu’il a successivement rencontrées, et pendant 7
heures
de combat acharné a donné un exemplaire superbe de volonté, d’audace et
de
ténacité.
A la suite des affaires de Champagne, le 2e bataillon est cité à l’ordre de la 15e Division, avec le motif suivant :
« Le
2e bataillon du 56e Régiment
d’infanterie, sur les lignes avancées, du 25 octobre au 10 novembre
Oise, ferme Puiseux
Le lieutenant-colonel Greiner, commandant le 56e Régiment d’infanterie, cite à l’ordre du Régiment :
« Le 2e bataillon
du 56e Régiment d’infanterie,
sous les ordres du chef de bataillon Jacob, a contenu, le 1er juin 1918, un ennemi supérieur en
nombre, l’empêchant de prendre pied dans Moulin-sous-Touvent.
Complètement
isolé pendant 12 heures à la tête d’un ravin, a donné le plus bel
exemple de
discipline et de dévouement en se maintenant sur les positions et en
permettant
aux renforts d’arriver et de rétablir la situation. »
Oise, secteur de Moulin-sous-Touvent
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
ORDRE DE
Régiment au moral
superbe et plein d'allant. Jeté dans la bataille le 25 mars 1918 au
soir, et
appelé à intervenir dans un combat qui a brusquement tourné en combat de
rues,
a, sous les ordres du lieutenant-colonel Bussy, lutté pied à pied,
endiguant la
ruée adverse et en imposant à l'ennemi à tel point qu'il arrêta son
mouvement.
Le 30 mars, chargé de la défense d'un point capital du front, a subi
sans
faiblir de fortes attaques appuyées par l'artillerie, a brillamment
contre-attaqué et maintenu toutes ses positions en faisant des
prisonniers.
Au Q. G. A., le 15 mai 1918.
Le Général commandant
HUMBERT.
Oise, Mont-Renaud
L'ordre général de la 1ère Armée, n° 189, du 27 novembre 1918, consacrait à nouveau le Régiment :
Régiment d'élite
qui, depuis le début de la campagne, fait preuve de superbes qualités
combatives et d'un très haut moral. Vient une fois de plus, sous
l'impulsion du
colonel Bussy, de donner au cours des actions offensives du 30 août au 2
septembre 1918, le plus bel exemple d'allant et d'esprit de sacrifice.
Après
avoir enlevé de haute lutte, sous un feu puissant de mitrailleuses et
d'artillerie, par une manoeuvre rapide, les deux seuls passages
permettant le
débouché de
Par ordre, n°
Au G.Q.G., le 23 novembre 1918.
PÉTAIN.
La citation à l'ordre n° 17 du 18e C.A., qui lui fut décernée par le Général de Maud'huy, Commandant le 18e C.A., témoigne de sa vaillance à cette occasion :
Sur la brèche pendant six jours consécutifs, le 57e a, malgré de nombreuses pertes et des fatigues de toutes sortes, montré un courage et une ténacité qu'on ne saurait trop admirer. Le 57e est le digne fils de la "Terrible 57e demi-brigade".
Au Q. G., le 21 septembre 1914.
De Maud’huy.
Une citation à l'ordre du 34e C.A. sanctionne, sous le n° 181, à la date du 26 mai, l'entrain superbe avec lequel les 2e et 3e sections de la 9e compagnie, sous le commandement du lieutenant Wascowiski, de l'adjudant Clion, des sergents Garnier et Gadiou, se sont portés rapidement et énergiquement à l'attaque, réussissant, dans un magnifique élan, à conquérir l'objectif assigné et à rétablir ainsi une situation particulièrement critique, sous un bombardement intense par minens et obus de tous calibres.
Prise du Mont-Renaud, avril 1918
Les 1re, 3e et 9e compagnies sont citées, par le lieutenant-colonel Huguenot, à l'ordre du Régiment n° 7 bis, du 25 décembre 1914, pour leur bravoure et leur résistance admirables dans la journée du 24 décembre, au cours de leurs mouvements offensifs répétés.
Plateaux de Verneuil de Vendresse, Aisne décembre 1914
Les 1re, 2e et 4e sections de la 9e compagnie sont également citées à l'ordre du Régiment n° 8 bis du 26 décembre 1914, pour leur magnifique défense d'une tranchée enlevée aux Allemands la nuit précédente, et s'être fait hacher à leur poste de combat
Plateaux de Verneuil de Vendresse, Aisne
décembre 1914
Les
1re, 2e et 4e sections de la 1ère compagnie, pour la
hardiesse
avec laquelle, à la sonnerie de la charge, elles sont sorties de leurs
positions abritées et se sont portées à l'assaut des tranchées
allemandes sous
un feu terrible de mitrailleuses et d'artillerie (1).
Plateaux de Verneuil de Vendresse, Aisne décembre 1914
« Le 3 septembre 1917, sous les ordres du Chef de Bataillon FRANÇOIS, brillamment secondé par les Lieutenants CADENCE et JOUVENT, se sont portées, dans un élan admirable à l'attaque d'un saillant ennemi fortement organisé. Malgré un violent tir de barrage se sont emparées de ce saillant, faisant des prisonniers et tuant une partie de ses défenseurs; s'y sont méthodiquement organisées et s'y sont maintenues toute la journée, malgré le bombardement. A la tombée de la nuit, ont repoussé deux violentes contre-attaques et suivant les ordres reçus sont rentrées dans nos lignes à l'insu de l'ennemi dans l'ordre le plus parfait. » (O.G. 163 bis Afo 18 septembre 1917 8608 P)
« Le 3 septembre 1917, sous les ordres du Chef de Bataillon FRANÇOIS, brillamment secondé par les Lieutenants CADENCE et JOUVENT, se sont portées, dans un élan admirable à l'attaque d'un saillant ennemi fortement organisé. Malgré un violent tir de barrage se sont emparées de ce saillant, faisant des prisonniers et tuant une partie de ses défenseurs; s'y sont méthodiquement organisées et s'y sont maintenues toute la journée, malgré le bombardement. A la tombée de la nuit, ont repoussé deux violentes contre-attaques et suivant les ordres reçus sont rentrées dans nos lignes à l'insu de l'ennemi dans l'ordre le plus parfait. » (O.G. 163 bis Afo 18 septembre 1917 8608 P)
Une Section des 8e,
9e et 11e Compagnies. « Se sont élancés avec une
belle
crânerie à l'assaut d'une position ennemie formidablement retranchée; se
sont
maintenus, pendant plus de trois heures au contact des réseaux de fil de
fer
allemands avec un feu très violent de mousqueterie, ne se sont repliées
qu'après en avoir reçu l'ordre à la tombée de la nuit, avec beaucoup de
calme
et de sang-froid »
Lettre du Chef de
Bataillon FOURLINNIE commandant par intérim le 58e
R.I. à Monsieur le
Colonel commandant le Dépôt du 58e
à Avignon :
« J'ai le grand
honneur de vous confier les 3 croix de guerre vaillamment et
coûteusement
gagnées par les trois sections (Sections CASTELLO, GOYET, MOURET) des
8e, 9e et
11e Compagnies dans l'assaut héroïque et sans espoir exécuté le 21
février
devant le Bois de Forges. Partis en pleine lumière à 14 h30, 150 soldats
sont venus
s'arrêter le long des infranchissables et indestructibles fils de fer
allemands.
Là; ils ont subi
jusqu'à la nuit la mousqueterie et le tir de notre 75 qui s'efforçait de
les
protéger ; la moitié sont restés percés de plusieurs balles. Laissez
quelques
vides dans les cases où vous enfermerez ces trois croix de guerre, le 58ème en gagnera d’autres. »
« Aux Armées, le 21/6 1915 Signé : FOURLINNIE »
La
9ème Compagnie est citée
à l'Ordre du Régiment, avec le libellé suivant :
« N'ayant eu aucun
repos depuis le 11 février 1915, ayant dû renforcer le 40e,
puis organiser les positions récemment conquises du Bois en «Hache »,
cette
Compagnie n'a pas moins attaqué avec une vigueur «admirable le 21
février.
Malgré les circonstances difficiles où elle se trouvait, malgré la mort
de deux
chefs de section, elle n'a rien perdu de son entrain.
La10e
Compagnie est citée avec
son chef, le Capitaine VUILLEMIN, à l'Ordre du Régiment :
«Le 6 octobre
1915, de 15 heures à 20 heures, la 10e, Compagnie du 58e R.
I
. ,sous le commandement de son chef, le capitaine VUILLEMIN, a supporté
dans
un ordre impeccable, sans un geste, avec un calme stoïque et
imperturbable, un
bombardement continu d'obus de gros calibre. En raison de cette attitude
et des
travaux entrepris avec activité dès le début du stationnement,
Champagne, octobre 1915
3 citations à l’ordre de l’armée, 2 citations à l’ordre du corps d’armée, 1 à l’ordre de la division, fourragère verte
4 citations à l’ordre de l’armée, fourragère jaune
Sous les ordres du
lieutenant-colonel MITTELHAUSER, s'est élancé le 23 septembre, drapeau
déployé,
à l'assaut des tranchées allemandes. A successivement enlevé les trois
premières ligne de première position ennemie sous un feu des plus
violents et
des plus meurtriers. Poursuivant ensuite l'ennemi sur
Q. G., le 23
janvier 1916. Le Général commandant
Signé : Gouraud.
Attaques en
Champagne, septembre 1915
Le 60ème a perdu 42 officiers et 1.700 hommes.
Tous les régiments
de la division étaient cités à l'ordre de l'armée pour la deuxième fois,
et
recevaient de ce chef la fourragère aux couleurs de la croix de guerre.
La citation du 60ème n'était pas la moins élogieuse :
Le 60e régiment
d'infanterie.
Remarquable régiment
qui s'est toujours trouvé aux endroits où il y avait des risques à
courir et de
l'honneur à gagner. En Champagne, à Verdun, sur
Aisne, secteur
du fort de Brimont, avril 1917
Officiellement la
citation suivante, fort élogieuse dans sa teneur, est transformée
ensuite en
citation à l'ordre de l'armée :
ORDRE DU 5ème
CORPS D'ARMÉE
60ème régiment d'infanterie.
Régiment d'élite,
qui s'est toujours montré digne de son glorieux passé. Conduit une fois
de plus
par son chef, le lieutenant-colonel Arnoulx de Pirey, vient de se
distinguer
entre tous dans les combats de
Au cours de
l'offensive générale, le 26 septembre 1918, sous les ordres du colonel
Arnoulx
de Pirey, s'est porté d'un irrésistible élan à l'assaut de la butte de
Tahure. Par
une manoeuvre habile et après un combat acharné, a enlevé rapidement
cette
position dont la conquête était capitale pour le succès de la journée.
Poursuivant l'ennemi sans répit, dans les journées des 27 et 28
septembre, l'a
chassé de ses positions successives jusqu'aux hauteurs au sud d'Aure,
progressant ainsi de plus de
La
7ème sera citée en
bloc à l'ordre de l'infanterie
de la division, avec ce motif superbe :
Le 27 mai, dans le
secteur de Dickebusch, malgré un violent bombardement par obus toxiques
et
explosifs, a su résister héroïquement à une puissante attaque allemande.
Privée
de ses officiers et avec des moyens extrêmement réduits, sous
l'impulsion
entraînante de l'adjudant Dury, la 7ème a exécuté une
énergique, contre-attaque, reprenant une grande partie du terrain perdu,
capturant une mitrailleuse et plus de 50 prisonniers et a ensuite
repoussé
quatre tentatives d'encerclement.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
Le général : commandant le groupe des armées du centre cite à l'ordre de l’armée :
" La 22ème D.I.
comprenant les 19ème, 62ème,
116ème et 118ème R.I.,
le 35ème R. A. C. et la compagnie
11/2 du 6ème régiment du génie a,
le 25 septembre 1915, sous la vigoureuse impulsion de son chef, le
général
Bouyssou, enlevé, dans un superbe élan, les positions ennemies fortement
organisées, sur une profondeur de
Signé : Général DE CASTELNAU.
" La 22ème D.I.
comprenant les 19ème, 62ème, 116ème et 118ème R.I. a, le 25 sept.
1915, sous la vigoureuse impulsion de son
chef, le général Bouyssou, enlevé, dans un superbe élan les positions
ennemies
fortement organisées, sur une profondeur de
Attaques de Champagne, septembre 1915
A la suite de ces violents combats, le 62ème R.I. est cité de nouveau à l'ordre
de